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FRANÇAIS

 

OPEN CALL


Terra Rossa Lab lance un appel à candidature pour le Festival Frontières, Distances, Fractures qui se tiendra à Palerme (Sicile, Italie) en été 2021.

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Terra Rossa Lab est une association, née en septembre 2020, qui a pour but la mise en place d'un dialogue entre les pays du bassin de la Méditerranée et l'Europe Continental.


A travers des expositions, des résidences et des festivals, des artistes plasticiens seront invités à donner leur interprétation des thèmes tour à tour proposés.
L' évènement sicilien, premier volet de notre périple nomade, propose aux artistes de dialoguer autours de la thématique des Frontières, Distances, Fractures. En effet, un des piliers de TR LAB est l'importance attachée à une action artistique qui soit engagée et militante, étique et humaniste et qui, par conséquent, puisse donner la parole aux catégories les plus fragiliseé qui traversent cette période de changement et de troubles,dans des conditions précaires et incertaines.


Categories sélectionnées :

 

  • Arts plastiques (peinture , gravure,dessin,installations...)

  • Performances

  • Art vidéo

  • Installations sonores

  • Photographie

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Envoyez votre canditature à terrarossalabart@gmail.com

 

  • Une note d’intention

  •  3 photos (haute résolution 300 dpi, maximum 10 Mb par image) du projet

  • un court texte de présentation de votre approche artistique

  • un lien vers votre page Facebook ou Internet

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On vous invite également à visiter notre site TERRA ROSSA LAB ainsi que notre page Facebook pour mieux connaîte les démarche de notre projet.


Conditions:

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Aux artistes sélectionnés sera demandée une adhésion de 10 euros pour soutenir notre association.

Le paiement est effectué par Paypal - terrarossalabart@gmail.com

Les frais d’envoi et de retour des œuvres sont à la charge des artistes.

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FRONTIÈRES, DISTANCES, FRACTURES

 

La frontière par définition fait référence à une zone instable qui ne se limite pas à sa dimension spatiale.
Il rappelle une « profondeur » sociale dont la préoccupation caractérise certaines pratiques artistiques contemporaines. La frontière n'est pas seulement une barrière, mais c'est aussi un lieu de passages, carrefour où tout fantasme d'homogénéité durable est régulièrement mis en péril.
Le discontinu, le fluide, le blocage, le contrôle, le filtrage et la fermeture veulent souvent s'imposer.
Réelles et imaginaires, immuables et fluctuantes, intimes et politiques, les frontières tracent un espace entre identité et altérité. Les frontières nous distinguent autant qu'elles nous relient. Une société contemporaine en pleine mutation, par rapport à ses contradictions, ses doutes et ses interrogations. On peut donc se demander si l'individu a encore la possibilité d'avoir le contrôle sur un monde dont les frontières tendent à se dématérialiser sans disparaître.
Ces changements sociétaux s'accompagnent de répercussions visibles qui, entre autres, dans des frontières toujours plus vagues entre la vie politique et économique, les sphères publique et privée, touchent profondément l'identité de l'individu, et dans le groupe auquel il appartient.
Frontière liée au sentiment d'appartenance à une communauté, mais plus généralement dans son rapport au monde.


Le rapport entre les notions de subjectivité et de frontières, ces frontières qui nous font et que nous portons en nous, et nous permettent de nous projeter au-delà de nous-mêmes.
Nous nous reconstruisons et, ce faisant, nous avons réorganisé cette relation de soi-même, avec les autres et avec le monde d'une société globale contrôlée par une économie qui tend à nier les individus et la déshumanisation, créant un fossé profond entre la solidarité et les exigences économiques de plus en plus impitoyables. Le besoin vital, dans cette réalité jetable, de conquérir voire de retrouver son identité en donnant la parole aux individus marginalisés, de tracer et de donner du sens, voire de soutenir le dialogue comme moyen de transgression des frontières.


Par conséquent, nous pouvons penser à la frontière non pas comme un obstacle, un lieu et un espace de transition, de médiation, mais comme une porte qui nous a permis de saisir la vérité des êtres humains.
Fractures. Mot significativement polysémantique, selon le contexte auquel il se réfère. Pour la médecine, c’est « l’interruption de l’intégrité d’un os ». En géologie il indique la terre qui se brise, s’éclate et se déplace. En le ramenant à un domaine plus strictement humaniste, la fracture se conçoit en tant que distance et isolement, blessure et traumatisme.
Elle est, quoi qu’il en soit, causée par un événement extérieur qui porte atteinte l’équilibre d’un organisme.
L’évènement extérieur peut être d’origine accidentel ou bien être déterminé par des questions d’ordre socio-historique telles que la guerre, les grands mouvements migratoires ou encore, par des facteurs géopolitiques qui influencent le destin de communautés entières.


La fracture, disait-on, est blessure, signe tangible qui laisse une trace chez l’être humain en devenant cicatrice, elle s’insinue dans la mémoire des peuples et de l’individu, engendrant toutes sortes de traumatisme.
L’intérêt de TR LAB s’adresse en premier lieu à documenter les traces de cette fracture-blessure pour en accueillir la voix, ses fragilités, pour en caresser ses fissures. Ce que l’on suit, c’est une opération quasi thérapeutique par le biais de laquelle donner forme à la blessure, sans la dissimuler, plutôt en la transfigurant afin que celle-ci , en se cicatrisant
puisse se transformer en témoignage, en acte cathartique et, pourquoi pas, en enseignement.
La troisième et dernière thématique abordée, concerne les Distances, sujet extrêmement sensible et problématique. En effet, d’une façon de plus en plus évidente on observe un progressif approchement et élargissement de celles-ci.
Internet a pratiquement annulé toute distance entre les individus de la terre entière. Au même temps, nous assistons cependant tous au phénomène contraire qui voit l’individualisme à la base des échanges sociaux. La prise de distance est totalisante.

Cela touche aussi bien le désengagement politique et social que l’humain, le relationnel et le symbolique.
Dans ce cadre d’ensemble, TR LAB, plutôt que « prendre des distances » se propose de les accepter, les définir pour mieux les comprendre et, par conséquence, les mettre en valeur et en exprimer les intérêts ainsi que les potentialités.


A travers une réflexion attentive et sensible, TR LAB souhaite être un espace propulseur en mesure d’activer un mouvement centripète et centrifuge par rapport à des centres distants entre eux. Le moyen à travers lequel nous allons concrétiser notre action a été identifié principalement dans l’expression artistique, avec laquelle on entend créer un espace où nous pourrons expérimenter, dialoguer, nous interroger sur des principes et des valeurs communs.

 

ITALIANO

 

OPEN CALL

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Terra Rossa Lab lancia un open call per il Festival Frontiere, Distanze, Fratture che si terrà a Palermo nell’estate 2021. Terra Rossa Lab è un’associazione, nata nel settembre 2020, che ha come obiettivo principale la realizzazione di un dialogo tra i Paesi del bacino del Mediterraneo e l’Europa Continentale.

Attraverso delle esposizioni, delle residenze d’artista, dei festival, artisti di molteplici discipline saranno invitati a dare la loro interpretazioni a temi, via via, proposti dal nostro collettivo.


L’evento siciliano, prima tappa del nostro viaggio nomade, propone agli artisti di dialogare intorno alle tematiche delle frontiere, delle distanze e delle fratture.
Caposaldo di Terra Rossa Lab è, in effetti, la promozione di un’azione artistica che sia tanto impegnata e militante quanto etica e umanistica e che, di conseguenza, possa dare voce a
quelle categorie fragilizzate che attraversano questo periodo di cambiamento in condizioni incerte e precarie.


Categorie selezionate :

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  • Arti visive (pittura, scultura, incisione, istallazione)

  • Performances

  • Video Arte

  • Istallazioni Sonore

  • Fotografia

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Inviate la vostra candidatura a terrarossalabart@gmail.com


Descrizione del progetto

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  • Proposal

  • 3 foto (alta risoluzione 300 dpi, massimo 10 MB per fotografia) del progetto

  • Un breve testo sul vostro approccio artistico

  • Un link verso la vostra pagina Facebook e il vostro sito internet

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Vi invitiamo, inoltre, a visitare il nostro sito TERRA ROSSA LAB e la nostra pagina Facebook per conoscere meglio il nostro progetto.


Condizioni:


Agli artisti selezionati è richiesta un’adesione di 10 euro per sostenere la nostra associazione. Il pagamento viene effettuato su paypal - terrarossalabart@gmail.com

Le spese di spedizione delle opere sono a carico degli artisti.

 

FRONTIERE, FRATTURE, DISTANZE

 

La nozione di frontiera designa un’area instabile che non si limita alla sua dimensione spaziale. Richiama uno “tematica” sociale la cui preoccupazi- one caratterizza alcune pratiche artistiche contemporanee. La frontiera non è solo una barriera, ma è spazio permeabile, luogo di flusso, di passaggi, di incroci dove ogni velleità di omogeneità duratura viene regolarmente messa a repentaglio. Il discontinuo, il fluido, il blocco, il controllo, il filtrag- gio e la chiusura spesso vogliono imporsi. Reali e immaginarie, immutabili e fluttuanti, intime e politiche, le frontiere, tracciano spazi tra identità e alterità.

Le frontiere ci distinguono tanto quanto ci collegano.


Questo equilibrio si impone in una società in piena mutazione, in continuo confronto con le sue contraddizioni, i suoi dubbi e le sue domande.
Possiamo quindi chiederci se l’individuo abbia ancora la possibilità di avere il controllo su un mondo le cui frontiere tendono a smaterializzarsi senza tuttavia, scomparire definitivamente.
Questi cambiamenti sociali sono accompagnati da ripercussioni visibili che, all’interno di confini sempre più vaghi e tenui tra vita politica ed economica, tra sfere pubbliche e private, toccano l’individuo rispetto alla propria identità e al gruppo a cui esso appartiene . Il concetto di frontiera è strettamente connesso al sentimento di appartenenza ad una comunità e più in generale alla sua relazione con il mondo circostante. La relazione tra le nozioni di soggettività e di frontiere è significativa. Nella pratica infatti, sono le nostre frontiere più intime che ci consentono di proiettarci al di là di noi stessi.
Il processo di ricostruzione di una identità nuova è ormai in atto e per- ché ciò possa continuare ad attuarsi è fondamentale stabilire una diversa relazione dell’individuo rispetto ad una società globalizzata.
Essa infatti si definisce in maniera definitiva come sottomessa ad un’econmia che tende alla negazione delle libertà individuali e alla disumanizzazione, fatto questo che, nella pratica, crea un profondo divario tra la solidarietà e una domanda economica sempre più spietata, piegata unicamente alle leggi del mercato.
In una concezione della realtà prettamente « usa e getta », la necessità vitale di ridefinire la propria identità dà voce agli individui emarginati sostenendone anche il dialogo come mezzo di trasgressione delle frontiere.
In questo senso dunque, possiamo pensare la frontiera non come mero ostacolo, bensì come una via di mezzo, non come luogo e spazio di tran- sizione, di mediazione, ma come una porta che ci permetta di catturare le verità dell’esistenza.


Passiamo ora alle fratture.
Termine significativamente polisemantico, a seconda del contesto di riferimento. Per la medicina è « interruzione dell’integrità di un osso ». Nella geologia indica la terra che si spacca, sfalda, sposta. Riportandolo ad un ambito più strettamente umanistico, la frattura si configura come distanza e isolamento, ferita e trauma. Essa è , in ogni caso, indotta da un evento esteriore che mina l’equilibrio di un organismo.
L’evento esteriore puo’ essere di natura accidentale oppuure determinato da vicende storico- sociali quali la guerra, i grandi movimenti migratori o ancora, da fattori geopolitici che influenzano il destino di intere comunità. La frattura, si diceva, è ferita, segno tangibile che incide l’essere umano e diventa cicatrice, essa si insinua nella memoria dei popoli e dell’individuo e genera trauma.
L’interesse di Terra Rossa Lab è volto, in primo luogo, a documentare le tracce della frattura-ferita, accoglierne la voce, le sue fragilità, accarezzarne le crepe.

 

ENGLISH

 

OPEN CALL

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Terra Rossa Lab launches an open call for Frontiers, Distances, Fractures's Festival to be held in
Palermo in the summer of 2021.
Terra Rossa Lab is an association, born in September 2020. The main objective is the creation of a dialogue between Mediterranean and Europe Continental countries.
Through exhibitions, artist residencies, festivals, artists of different disciplines will be invited to give their interpretations to themes, gradually, proposed by ours collective.


The Sicilian event, the first stop on our nomadic journey, offers artists a dialogue around borders, distances and fractures's themes.

 

Fulcrum of Terra Rossa Lab is, in fact, the promotion of an artistic action that is a lot committed and militant as ethical and humanistic and that, consequently, can give voice to those fragile categories that go through this period of change in uncertain and precarious condition.


Selected categories:

 

  • Visual arts (painting, sculpture, engraving, installation)

  • Performances

  • Video Art

  • Sound Installations

  • Photography

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Send your application to terrarossalabart@gmail.com


Description of the project

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  • Proposal

  • 3 photos (high resolution 300 dpi, size 10MB maximum p/picture) of the project

  • A short text on your artistic approach

  • A link to your Facebook page and your website

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We also invite you to visit our website TERRA ROSSA LAB and page Facebook to learn more about our project.

 

CONDITIONS

 

Selected artists are required to subscribe for 10 euros to support our association.

Payment is made on paypal - terrarossalabart@gmail.com

The shipping costs of the works are charged to the artists.

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FRONTIERS, FRACTURES, DISTANCES

 

Border’s notion designates an unstable area not limited to its spatial dimension. It recalls a social “theme” whose concern characterizes some contemporary artistic practices.
Frontier is not only a barrier. It is a permeable space. A place of flow, of passages, of crossings where every desire for lasting homogeneity is regularly jeopardized.
The discontinuous, the fluid, the blocking, the control, the filtering and the closure often want to impose themselves.
Real and imaginary, immutable and fluctuating, intimate and political, borders trace spaces between identity and otherness.
Borders distinguish us as much as they connect us.


This balance is essential in a full flux society, in constant confrontation with its contradictions, doubts and questions.
Therefore we can ask ourselves if individuals still have the possibility of having control over a world whose borders tend to dematerialize without, however, disappearing definitively.
These social changes are accompanied by visible repercussions which, within increasingly vague and tenuous boundaries between political and economic life, public and private spheres, affect the individual with respect to his own identity and the group to which he belongs.
Frontier’s concept is closely connected to the feeling of belonging to a community and more generally to its relationship with the surrounding. The relationship between the notions of subjectivity and borders is significant. In practice, in fact, it is our innermost frontiers that allow us to project ourselves beyond ourselves.
The process of rebuilding a new identity is now underway and for this to continue to take place it is essential to establish a different relationship of the individual with respect to a globalized society.
In fact, it is defined definitively as subjected to an economy that tends to deny individual freedoms and de-humanization, a fact that, in practice, creates a profound gap between solidarity and an increasingly ruthless economic demand, bent solely to the laws of the market.
In a purely ‘disposable” conception of reality, the vital need to redefine one’s own identity gives a voice to marginalized individuals, also supporting their dialogue as a mean of transgressing borders. In this sense, therefore, we can think of the border not as a mere obstacle, but as a middle way, not as a place and space of transition, of mediation, but as a door that allows us to capture the truths of existence.


Let’s now move on to fractures.
Significantly polysemantic term, depending on the reference context.
For medicine it is “interruption of the integrity of a bone”.
In geology it indicates the earth that splits, crumbles, moves. Bringing it back to a more strictly humanistic context, fracture is configured as distance and isolation, wound and trauma.
In any case it is causes by an external event that undermines the balance of an organism.
The external event can be of an accidental nature or determined by historical and social events such as war, large migratory movements or by geopolitical factors that influence the fate of entire communities.
Fracture, it was said, is wound, a tangible sign that affects human beings and become a scar, it creeps into people and individual’s memory generating trauma.

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